Ledilemme entre la beauté intérieure et la beauté extérieure est le thÚme principal de la nouvelle piÚce de Laurent Ruquier qui voit se produire Pauline Lef
Tous les jours, une personnalitĂ© s'invite dans le monde d'Ălodie Suigo. Aujourdâhui, la chanteuse, autrice et compositrice, Zaz. AprĂšs la sortie dâun cinquiĂšme album "Isa" en octobre 2021, Zaz part en tournĂ©e. Zaz est chanteuse, autrice et compositrice. C'est la chanson Je veux sortie en 2010, qui l'a propulsĂ©e sur le devant de la scĂšne, d'abord en France, puis rapidement dans le monde entier. Pendant 20 ans, elle a vĂ©cu Ă cent Ă lâheure puis le confinement est arrivĂ© et elle a dĂ©cidĂ©, faute de pouvoir le faire avant, de s'occuper d'elle et de prendre des cours de danse et de chant. Ce nouveau rapport au corps a donnĂ© naissance, en octobre 2021, Ă un nouvel album qui lui ressemble Isa et Ă une tournĂ©e dans toute la France. franceinfo On l'a compris, c'est votre album le plus personnel, celui qui vous reprĂ©sente le plus. Zaz C'est celui qui me ressembe le plus aujourd'hui. Chaque album me ressemblait au moment et Ă l'endroit oĂč j'Ă©tais, oui. C'est une bonne façon de montrer la femme que vous ĂȘtes devenue. On sent que vous prenez de plus en plus de plaisir. J'ai dĂ©couvert pas mal de choses. Avant le confinement, j'avais dĂ©jĂ choisi de m'arrĂȘter donc c'Ă©tait quand mĂȘme un choix. Je pense que je suis allĂ©e m'occuper d'Isa, de choses que j'avais besoin de remettre en question. J'ai changĂ© tout un tas de choses et j'ai trouvĂ© plus de nuances, plus de douceur, plus de bienveillance. Par la force des choses, d'ailleurs ! On a l'impression que vous avez appris Ă dĂ©chanter pour mieux chanter. "Ce qui sort de ta voix, c'est ce que tu es et j'avais un peu comme une perte d'identitĂ©." Je savais qui Ă©tait Zaz, mais Isa, je ne savais plus trop. J'ai dĂ» me rĂ©approprier mes sensations, mon corps, apprendre aussi Ă vivre juste avec moi. Et j'ai pris des cours de théùtre, de chant, d'Ă©criture. J'ai testĂ© des choses. Je suis allĂ©e Ă l'intĂ©rieur pour trouver des espaces, pour trouver d'autres chemins, d'autres maniĂšres, d'autres articulations. Je vais quand mĂȘme Ă mon objectif puisque je suis comme je suis, tĂȘtue, mais avec une forme de rĂ©silience et je trouve d'autres chemins sans aller taper dans le mur et me faire mal. C'est vrai que vous avez une autre façon de chanter sur cet album. C'est beaucoup plus doux, beaucoup plus posĂ©, beaucoup plus serein. Oui. J'y travaille ! J'avoue que parfois j'arrive et je recommence un peu Ă brailler, mais... Oui, j'ai dĂ©cidĂ© de prendre plus de plaisir, d'ĂȘtre moins aussi dans la volontĂ© d'aller chercher quelque chose Ă l'extĂ©rieur tout le temps. Zaz Ă©tait beaucoup dans "Je veux sauver le monde". Je veux contribuer Ă le changer, mais je ne veux plus le sauver, je ne veux plus porter des choses qui ne m'appartiennent pas. Et puis, j'ai cette espĂšce d'exigence aussi un peu surhumaine alors, j'apprends Ă me calmer, Ă accepter quand j'arrive moins bien Ă faire les choses, Ă me dire je ferai mieux tout Ă l'heure, demain, ce n'est pas grave, c'est toujours moi. Vous aviez une armure pour vous protĂ©ger. Garçon manquĂ©, la fĂ©minitĂ© vous la mettiez un peu de cĂŽtĂ©. On sentait qu'il y avait ce besoin de ne pas tomber, de vous protĂ©ger. J'ai fait mes armes pour survivre car je me suis construite sur un schĂ©ma assez dysfonctionnel. Pendant la pause, j'ai dĂ» revoir mĂȘme des choses qui forgent ma personnalitĂ©. J'ai dĂ» casser des croyances. C'est difficile parce que tu ne sais plus, tu dois lĂącher prise, mais tu ne sais pas lĂącher prise. Tu veux t'accrocher Ă des choses, mais tu ne peux pas t'accrocher parce que les anciens trucs, ça ne marche pas non plus. Et dans un mĂȘme temps, si je veux vivre ma vie et ĂȘtre libre, il faut bien que j'accepte ce truc-lĂ , mais entre la tĂȘte et le corps, parfois, il y a des mondes. Entre ce que tu sais intellectuellement et l'incarner, il y a lĂ aussi des mondes et lĂ , j'ai vraiment l'impression de m'ĂȘtre incarnĂ©e, en tout cas. En 2010, il y a eu effectivement cette chanson Je veux, qui vous a permis de rentrer directement dans le foyer des Français avec Kerredine Soltani. C'est Barcella qui signe la chanson Les jours heureux. Vous racontez le chemin parcouru, la lumiĂšre au bout du tunnel. Ce qu'il y a au bout est plus lumineux ? "C'est important de vivre le chemin." On veut toujours arriver au but, on a nos objectifs, des idĂ©es sur ce qu'on devrait avoir ou sur ce qu'on devrait ĂȘtre et en fait, on se plante. Du coup, on n'est plus vraiment lĂ . Il suffit juste de vivre le chemin et c'est ça que je raconte dans Les jours heureux, c'est que la vie, il faut la vivre. Il n'y a pas juste Ă prendre ce qui est beau, il y a tout Ă prendre, parce que ce qui est moins beau fait aussi partie de la vie et c'est ce qui permet aussi de voir les belles choses. Charles Aznavour confiait Ă ce micro qu'il Ă©tait trĂšs fier que vous puissiez briller Ă l'international, que votre nom soit en tĂȘte d'affiche. Ăa vous touche, ça ? Lui me touche. J'avais une relation particuliĂšre avec Charles. Je ne peux pas l'expliquer. C'Ă©tait beaucoup de tendresse et quand il est dĂ©cĂ©dĂ©, ça m'a vraiment fait un gros choc. J'Ă©tais vraiment touchĂ©e Ă un endroit profond. C'est quelqu'un qui, de par son vĂ©cu et son histoire a racontĂ© l'humanitĂ©, la relation Ă soi-mĂȘme, la relation aux autres, l'humain. Il y a comme une filiation d'humains, de chansons, d'artistes. Racontez-moi la chanson Ce que tu es dans ma vie qui est juste extraordinaire. Il y a beaucoup d'auteurs qui ont travaillĂ© sur cet album dont Ben MazuĂ©. Quand j'ai reçu cette chanson, j'ai juste changĂ© un ou deux mots dont le nom. En fait, j'ai une belle-fille, c'est nouveau dans ma vie, c'est une relation particuliĂšre qui n'a pas de nom. Je ne peux pas vraiment mettre des mots dessus parce que cela se construit au jour le jour. Quel regard avez-vous sur votre parcours ? Je me dis je suis en vie ! Zaz sera en concert le 7 avril Ă Annecy, le 9 Ă Strasbourg, le 10 Ă Vichy, les 16 et 17 avril Ă la Salle Pleyel etc⊠Leplus beau dans tout ça Théùtre des VariĂ©tĂ©s 7, bd Montmartre 75002 Paris. MĂ©tro : Grands Boulevards (lignes 8, 9) Bus : arrĂȘt Grands Boulevards (lignes 20, 39, 48, 67, 74, 85) VĂ©lib' Ă proximitĂ© Parking Ă proximitĂ©. Meilleures ventes. 1. L'embarras du choix GaĂźtĂ© Montparnasse. 2. Dernier coup de ciseaux Théùtre des Mathurins. 3. Le secret de SherlockLescanaux et le marchĂ© de Niort, puis l'Ă©cluse de Bazoin Ă Damvix, l'abbaye de Maillezais, Le Vanneau en barque, l'ancienne tuilerie de La GrĂšve-sur-Mignon : tel Ă©tait le programme, jeudi dern
Son théùtre parle de ce quâil est ou de ce quâil vit. Lâamour ou lâamitiĂ©, le coming out, la politique⊠Dans cette nouvelle comĂ©die, Laurent Ruquier sâintĂ©resse Ă la beautĂ©. BeautĂ© physique, beautĂ© intĂ©rieure, ce qui plaĂźt le plus Ă une femme lorsquâelle doit en faire le choix. "On recherche toujours ce que lâon croit ne pas ĂȘtre ou ne pas avoir. Il y a des gens qui ne sont pas beaux mais qui sont persuadĂ©s de lâĂȘtre, qui arrivent Ă sĂ©duire et Ă convaincre Ă©tant convaincus eux-mĂȘmes. Moi, je dĂ©teste me voir, je me trouve affreux, je dĂ©teste ĂȘtre pris en photo, quâon me filme. Avec le temps je mâaperçois que câest dans la tĂȘte que ça se passe, que câest liĂ© Ă ce que lâon vous a dit lorsque vous Ă©tiez enfant, mĂȘme si je reste persuadĂ© quâil y a des canons de beautĂ© immuables. Un beau il est beau... "Le plus beau dans tout ça, de Laurent Ruquier, mise en scĂšne Steve Suissa, avec RĂ©gis LaspalĂšs, Pauline LefĂšvre, Françoise LĂ©pine, AgustĂn des VariĂ©tĂ©s, 7 bd Montmartre 75002 Paris, 01 42 33 09 92jusqu'au 31 mars 2020 Leplus beau dans tout ça. AprĂšs dix ans passĂ©s Ă New York pour son travail de mannequin, le sĂ©duisant Matt est de retour en France. Il est dĂ©terminĂ© Ă reconquĂ©rir la jeune et jolie Claudine, qui n'avait pas voulu le suivre outre-Atlantique. En son absence, celle-ci a refait sa vie avec Octave, un accordeur de piano cultivĂ© et drĂŽle.